Maladies de conservation du pommier

Plusieurs maladies peuvent affecter la qualité des fruits, notamment la pomme, pendant le stockage dans les chambres froides. Ces maladies représentent une part importante du déclassement des fruits et de leur perte qui peut atteindre 100% de la production stockée.

Les principales maladies de conservation :

Les maladies les plus fréquentes sont : le botrytis et le penicillium. D’autre maladies peuvent aussi se développer tels que la moniliose, phoma, cylindrocarpon, cladosporium, et la tavelure.

Le botrytis peut se trouver sous forme de parasite latent au niveau de l’œil du fruit et parfois dans les blessures des fruits. Le botrytis est présent dans le verger dans les débris des végétaux, dans les feuilles, les chancres et les fruits pourris. La contamination se fait au verger et le champignon reste latent sur le fruit. Au stockage, il se développe et contamine les fruits sains par simple contact. Des pourritures brunes apparaissent et progressent rapidement en formant un feutrage blanc.

Ce champignon fait partie des maladies qui provoquent des dommages importants au stockage dans les chambres froides. Le penicillium est un parasite des blessures. Il infecte les fruits dans les locaux de stockage. Ce champignon, en l’absence de lumière fructifie et sporule rapidement. Il provoque des pourritures humides, de forme généralement circulaire et de couleur brun clair. Cette pourriture humide développe une moisissure blanche à vert blanc à sa surface.

C’est un champignon parasite latent. La contamination a lieu au verger sans provoquer de symptômes. Au stockage, la pourriture commence à se développer, devient foncée et de forme circulaire. Des ponctuations épidermiques brunes ou noires se développent à la surface.

Le cylandrocapron est un champignon latent qui provoque, lorsqu’il se développe, des tâches lenticellaires visibles. En conditions humides, des coussinets blancs apparaissent et se développent vers les couleurs fauves ou roux. Ce champignon est fréquent sur les fruits issus d’arbres attaqués par le chancre. La dissémination du champignon est assurée par les pluies, durant la saison. Les risques de contamination débutent du printemps à la récolte et perdurent même en hiver.

Ce champignon est un parasite des blessures. La contamination des fruits a lieu au verger. Durant le stockage, la maladie se développe et provoque des pourritures au niveau des lenticelles, de l’œil et du cœur de fruit. Cette maladie se conserve aussi, après la récolte, au niveau des feuilles et des rameaux.

Les symptômes se présentent sous formes de tâches irrégulières, de couleur brun foncé à noire. Un feutrage brun olivâtre apparait sur le fruit.

Venturia inaequalis ou la tavelure peut apparaître lors du stockage. On l’appelle la tavelure de conservation. Lorsque les conditions climatiques prévalent en pré-récolte, le champignon peut se développer sur fruit sans présenter de symptômes apparents. Le champignon évolue pendant la conservation et provoque des tâches noires sur fruits.

Ce champignon s’attaque aux fruits qui sont proches de la maturité. La contamination a lieu au verger. Au stockage, le champignon continue son développement. La maladie provoque une pourriture ferme, de couleur brune, qui se recouvre de coussinets grisâtres.

Stratégie de lutte :

La gestion des maladies de conservation nécessite une stratégie de lutte faisant appel à toutes les pratiques, prophylactiques et chimiques.

Les mesures de prophylaxie :

  • Trier les fruits blessés avant l’entrée en chambre froide.
  • La manipulation des fruits doit être faite soigneusement.
  • Désinfecter la chambre froide, les caisses et les palettes.
  • Assurer un bon contrôle des ravageurs en culture (carpocapse, tordeuse, cératite).
  • Eliminer du verger les fruits momifiés.
  • Effectuer les traitements d’hiver afin de réduire l’inoculum pour la prochaine saison.

La lutte chimique :

La lutte contre les maladies de conservation est indispensable étant donnés les dégâts économiques qu’elles engendrent.
Nous recommandons d’appliquer Switch, à la dose de 0.6 kg/ha en pré récolte.
L’application de Switch peut se faire entre 3 jours et un mois avant la récolte. Si le fruit est destiné au stockage, Switch peut être appliqué 3 jours avant la récolte. Pour les fruits destinés au marché du frais le respect des délais avant récolte (DAR) de 21 jours est impératif. Grâce à sa grande rémanence, Switch assure un contrôle efficace des maladies de conservation pour toute la période de stockage.

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