La mouche de l’olivier

La mouche de l’olivier, Bactrocera (Dacus) oleae, est un ravageur spécifique à l’olivier et considéré comme son principal ennemi.
La mouche de l’olivier peut causer des dégâts très importants, en cas de forte pression, qui peuvent atteindre 100% de perte.
En Algérie, ce ravageur provoque des dégâts chaque année d’où la nécessité de mettre en place un programme de lutte afin de préserver la production.

La mouche de l’olivier

La mouche de l’oliver passe l’hiver, en général, sous forme de pupe, dans les premiers centimètres du sol autour de l’arbre, dans les fissures et les fruits tombés. Dans certains cas, la mouche d’olivier peut passer l’hiver sous forme d’adulte sous les feuilles tombées au sol.
Au printemps et début de l’été, les conditions climatiques deviennent favorables au développement de la mouche (20 et 30°C). Les formes adultes apparaissent et se nourrissent du nectar et du miellat des autres insectes.

Après l’accouplement (2 à 5 jours), la femelle dépose un œuf sous l’épiderme de l’olive. Les femelles peuvent pondre 300 à 500 œufs en quelques jours (un œuf par fruit). Après la ponte (3 à 7 jours), un asticot éclot et commence à se nourrir et à se développer dans l’olive. La larve passe par trois stades qui durent entre 2 à 3 semaines pour compléter son développement.

La nymphose se déroule en été, sous la forme d’une pupe. Elle dure 10-14 jours et donne un adulte.

En automne, lorsque les températures baissent et les olives deviennent très mûres, la larve tombe au sol et se pupifie pour passer l’hiver sous forme d’une pupe. Le nombre de générations par an peut aller de 2 à 5.

Des trous d’oviposition, provoqués par les femelles, sont visibles sur les fruits.    Ils ont une forme triangulaire caractéristique. Ils sont de couleur vert sombre puis jaunes.

Le développement de la larve, à l’intérieur de l’olive, affecte directement l’alimentation du fruit, sa maturation et son rattachement au pédoncule et finit par provoquer une chute prématurée de l’olive.

Les attaques de la mouche altèrent la qualité́ de l’huile (augmentation du taux d’acidité́ et de l’indice de peroxyde). Pour l’olive de table, les fruits attaqués ne peuvent être conservés.

La lutte contre la mouche de l’olivier nécessite un programme qui combine la lutte chimique et la prophylaxie.

Les mesures de prophylaxie :

  • Travail du sol en hiver pour détruire et exposer les pupes hivernantes à l’humidité, au gel et aux prédateurs.
  • La taille pour aérer les arbres et les exposer au soleil.
  • Ramassage des fruits infestés pour réduire la pullulation des générations suivantes.
  • Installation des pièges de contrôle pour surveiller et pour définir la période de traitement.

Traitement chimique :

Traitement d’hiver :
Ce traitement vise à réduire fortement les pupes et les adultes hivernants au niveau des fissures de l’écorce.
Nous recommandons d’appliquer une huile blanche. Ce traitement provoque l’asphyxie des formes hivernées et réduit l’intensité des attaques pendant la saison.

Grossissement des fruits-maturité :
Au cours de ce stade la ponte commence au niveau des fruits.
A ce stade, nous recommandons d’utiliser :
Engeo à la dose de 0,25 L/ha comme traitement préventif.
– appliquer la technique de piégeage de masse (50 pièges/ha) en associant Nutrel à la dose 3 L/ha avec Engeo à la dose 0,25 L/ha. Ce traitement assure le contrôle par ingestion. Dans ce cas il faut renouveler le traitement tous les 15 jours.
– Il est également possible de procéder à un traitement généralisé ou rang/rang. Ce traitement est à réaliser tous les 15 jours en utilisant Nutrel 3L/ha associé avec Engeo 0,25 L/ha.

Nos solutions

Engeo®

Nutrel®