Puceron vert

Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) est l’espèce la plus fréquente et la plus dangereuse sur noyaux. C’est une espèce très polyphage qui s’attaque à beaucoup d’espèces végétales. Les arbres du genre Prunus constituent ses hôtes primaires. En été, lors de fortes chaleurs, l’insecte migre vers un grand nombre d’hôtes secondaires herbacées sauvages ou cultivées comme la pommes de terre, tomates, poivrons, laitues, épinards, choux, carottes, concombres, courgettes, melons…etc.

Le puceron vert du pêcher hiverne, sous forme d’œufs, pondus au niveau des écailles des bourgeons des pêchers. Au printemps, quand les conditions climatiques sont favorables (température entre 20 et 25°C) les œufs éclosent et donnent naissance à la fondatrice, femelle aptère parthénogénétique vivipare qui engendre une quarantaine de larves devenant des adultes ailés ou aptères.

Les fondatrices donnent trois générations qui vivent sur l’hôte primaire (pêcher). En été, l’insecte migre sur les hôtes secondaires (herbacées annuelles) où les formes ailées se multiplient de façon intensive. Au mois d’octobre, l’insecte retourne sur les hôtes primaires (pêcher). Les pontes ont lieu à la fin de l’automne à la base des bourgeons de l’hôte primaire.

Sur feuilles et jeunes pousses :
Les premiers individus issus des œufs d’hiver apparaissent au printemps. Les feuilles se crispent puis se replient suite au prélèvement de la sève. Les colonies s’installent de préférence sur les jeunes pousses qui finissent par dépérir.
L’insecte produit du miellat en abondance. Cette abondance de miellat attire les fourmis qui en échange assurent la protection de l’insecte contre ses ennemis naturels.
Les excrétions de miellat favorisent l’installation de la fumagine sur les feuilles bloquant la photosynthèse. Les pucerons sont des vecteurs de virus notamment le virus Sharka dont les dégâts se traduisent par des décolorations du feuillage, des marbrures puis des déformations des feuilles aboutissant à la mort de l’arbre.

Sur fruits :
Les dégâts et les symptômes sur fruits sont causés par le virus Sharka propre au pêcher et au prunier. On reconnaît la présence de virus par les marbrures ou les taches en anneau sur les fruits qui prennent un goût acide désagréable accélérant leur chute.

La lutte contre le puceron vert du pêcher nécessite un programme de lutte qui combine la prophylaxie et la lutte chimique.

Les mesures de la prophylaxie :

  • Effectuer un traitement d’hiver afin de diminuer les formes hivernantes.
  • Procéder au désherbage afin d’éliminer les plantes herbacées sauvages qui constituent des réservoirs de pucerons.
  • Eliminer les débris de taille qui peuvent héberger des œufs d’hiver.
  • Surveiller la dynamique des populations de pucerons pour traiter au bon moment.

La lutte chimique :    

Traitement d’hiver :
Ce traitement vise à réduire fortement les œufs d’hiver au niveau des aisselles des écailles de bourgeons.
Nous recommandons d’appliquer une huile blanche. Ce traitement provoque l’asphyxie des œufs et réduit l’intensité des attaques pendant la saison.

Fin Floraison :
A ce stade les conditions climatiques sont favorables, l’éclosion des œufs d’hiver a lieu et les individus commencent à apparaitre afin de coloniser les feuilles et les pousses en croissance.
Afin de maitriser la dynamique des populations de pucerons, nous recommandons d’utiliser Voliam Flexi, à la dose de 0.3L/ha. Ce traitement assure un bon contrôle du puceron.
La composition de ce produit, formulé avec deux matières actives récentes et très efficaces, permet de contrôler également, simultanément, la tordeuse orientale du pêcher et le thrips.

Nouaison :
A ce stade, les conditions climatiques sont favorables à la pullulation du puceron. Nous recommandons une deuxième application de Voliam Flexi, à la dose de 0.3 L/ha.
Ce traitement assurera le contrôle du puceron, de la tordeuse et du thrips.

Croissance des fruits :
A ce stade, les conditions climatiques sont toujours favorables à la pullulation du puceron. Les générations de puceron se chevauchent car les femelles vivipares produisent directement des larves grâce à la parthénogénèse.
Nous recommandons d’utiliser Engeo, à la dose de 0.2 L/ha ou Actara, à la dose de 0.2 Kg/ha.
Les deux produits contiennent la molécule la plus efficace contre les aphides et assurent une longue rémanence grâce à une systémie complète. Cette systémie qui véhicule la matière active dans tous les tissus de la plante, assure la protection des deux faces de la feuille et des nouvelles pousses.

Nos solutions

Voliam® Flexi 300 SC

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Actara®

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