Puceron vert du pommier

Il existe deux espèces de puceron vert sur pommier, Aphis pomi, appelé aussi puceron vert non migrant du pommier et Rhopalosiphum insertum. Ils s’attaquent au pommier, poirier et cognassier. Les deux espèces peuvent provoquer des dégâts considérables.
En Algérie, l’espèce la plus fréquente est l’Aphis pomi.

Le puceron vert du pommier hiverne sous forme d’œuf sur les pommiers, poiriers et cognassiers. Au printemps, après débourrement et quand les conditions climatiques (température) deviennent favorables, vers fin avril-début mai, les œufs éclosent et donnent des larves fondatrices. La durée de développement d’une larve fondatrice dure 3 semaines. Les femelles issues de la fondatrice sont parthénogénétiques vivipares. Une femelle peut donner en moyenne 60 larves. On compte entre 10 et 15 générations par an. Des individus ailés apparaissent, ils se dispersent et déposent des larves sur d’autres arbres. Cette propagation peut infester, en été, les vergers qui sont indemnes au printemps. Au début de l’automne, en octobre, des femelles ovipares ailées et des mâles aptères apparaissent. Après accouplement, chaque femelle pond ses œufs d’hiver sur les rameaux de l’année.

Sur rameaux :
Les rameaux de l’année sont les plus attaqués. On observe leur déformation avec une présence de grosses colonies et du miellat qui couvre les rameaux. La fumagine se forme et se développe. Les attaques peuvent perturber la croissance des pousses et des rameaux en développement et affaiblir l’arbre, particulièrement les jeunes arbres.

Sur feuilles et nouvelles pousses :
Le puceron provoque l’enroulement des feuilles, les nouvelles pousses noircissent suite aux sécrétions importantes de miellat et du développement de la fumagine. Les feuilles se crispent et se dessèchent ce qui entraîne l’arrêt de la croissance des nouvelles pousses.

La lutte contre le puceron vert du pommier nécessite un programme de lutte qui combine la prophylaxie et la lutte chimique.

1- Les mesures de prophylaxie : 
Effectuer un traitement d’hiver avec une huile blanche afin de réduire le nombre d’œufs d’hiver.
– Tailler pour aérer l’arbre et éliminer les rameaux infectés l’année précédente.
– Eliminer les débris de taille.
– En cours de saison, utiliser un insecticide systémique pour contrôler les colonies aptères et préserver les arbres indemnes des individus ailés.

2- Traitement chimique :

 Traitement d’hiver :
Ce traitement vise à réduire fortement les œufs d’hiver dans l’arbre.
Nous recommandons d’appliquer une huile blanche.
Ce traitement provoque l’asphyxie des œufs et réduit l’intensité des attaques pendant la saison.

Bouton rose :
A ce stade, les conditions climatiques sont favorables (température) au développement du puceron. Les œufs d’hiver éclosent et donnent les premières larves. L’intervention contre cet ennemi est préconisée avant qu’il pullule et colonise les rameaux et les jeunes pousses en développement.
Nous recommandons d’appliquer Actara, à la dose de 0.2 kg/ha en application foliaire et 0.6 kg/ha en application au sol.  Ce traitement assure aussi le contrôle du thrips et de la cécidomyie.

Fin floraison – Nouaison :
A ce stade, les conditions climatiques sont favorables, les femelles vivipares parthénogénétiques colonisent plus de rameaux et donnent des individus ailés pour infecter d’autres arbres.
L’application de Movento contre le Pou de San José assure un bon contrôle du puceron et du thrips.

Grossissement des fruits :
A ce stade, les formes ailés sont présentes, le puceron continue sa pullulation et colonise d’autres arbres.
Nous recommandons d’utiliser Voliam Flexi, à la dose de 0.3 L/ha. Ce traitement contrôle efficacement le puceron et il assure également le contrôle du carpocapse, de la mineuse, du psylle et du thrips.

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