Puceron de la tomate

Plusieurs espèces de pucerons s’attaquent à la tomate. Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron des solanacées (Macrosiphom euphorbie), entre autres. L’espèce la plus fréquente est le puceron des solanacées (Macrosiphum euphorbie). Il peut provoquer des dégâts importants sur le rendement et la qualité de la culture.

Le puceron des solanacées hiverne sous forme d’œufs sur les plantes herbacées. Lorsque les conditions sont favorables (température de 15 à 28°C), les œufs éclosent et donnent naissance à des femelles aptères vivipares parthénogéniques, appelées fondatrices. Cette génération de femelles fondatrices peut donner naissance à des individus aptères et ailés. Les individus ailés quittent le plant fortement colonisé et assurent ainsi la dissémination sur d’autres plants ou d’autres cultures. Lorsque les températures sont favorables, plusieurs générations, jusqu’à 15, se succèdent par parthénogénèse. En automne, les femelles aptères ovipares et des mâles ailés apparaissent pour donner les œufs d’hiver.

Sur feuilles, jeunes pousses et fruits : le symptôme typique sur feuilles est la ponctuation chlorotique (taches jaunes sur la face supérieure de la feuille). On observe aussi la déformation de jeunes folioles.

La croissance des jeunes pousses est réduite provoquant le nanisme de la plante. Affaiblissement général du plant dû au prélèvement de la sève par les pucerons. Le miellat sécrété provoque l’installation de la fumagine qui réduit fortement l’activité de la photosynthèse pouvant aller jusqu’à la mort du plant.

Le rendement et la qualité du fruit sont fortement affectés.

La lutte contre le puceron nécessite un programme de lutte qui combine la prophylaxie et la lutte chimique.

1- Mesures prophylactique :

  • Utiliser des plants sains et certifiés.
  • Désherber la parcelle et les bordures pour éliminer les sources d’infection.
  • Apporter une fertilisation équilibrée en azote.
  • Utiliser des insectes-proof, dans les cultures sous serres.

2- Lutte chimique :

Repiquage : à ce stade, pour éviter l’installation des premiers individus sur les plants, nous recommandons d’utiliser Actara, à la dose de 0.2 kg/ha, en foliaire, et à la dose de 0.4 kg/ha, en goutte à goutte. Ce traitement assure également le contrôle des mouches blanches.

Développement foliaire : à ce stade, les conditions climatiques sont favorables au développement du puceron. Nous recommandons un traitement avec Movento à la dose de 0.5 L/ha. Ce traitement assure le contrôle des mouches blanches, et un contrôle sur les acariens.

Floraison : les conditions climatiques restent favorables. Nous recommandons de traiter, si nécessaire, avec Agri-flex à la dose 0.5 L/ha. Ce traitement contrôle aussi les acariens.

Nouaison – Grossissement : à ce stade, et durant tout le cycle, les conditions restent favorables à l’installation du puceron. Nous recommandons de traiter, chaque fois que nécessaire, avec Engeo, à la dose de 0.2 L/ha, en alternant avec Deltharin à la dose de 0.5 L/ha ou Voliam Flexi à la dose de 0.3 L/ha. Ce traitement permet également le contrôle des mouches blanches et des noctuelles.

Nos solutions

Actara®

Movento®

Voliam® Flexi 300 SC

Engeo®

Agri-flex®

Deltharin®