Puceron brun

Il existe plusieurs espèces de pucerons qui s’attaquent aux agrumes et leur causent des pertes importantes. Parmi ces espèces, le puceron brun des agrumes (Toxoptera citricidus) est l’un des plus importants ravageurs du genre Citrus. Ce puceron est le vecteur du virus Tristeza dont la forme la plus sévère.
Sous climat méditerranéen, le puceron brun est monophage et ne s’attaque qu’aux agrumes.

Le puceron brun passe l’hiver sous forme d’une femelle aptère.  Au printemps, dès que les conditions climatiques sont favorables (optimum de développement 20 – 25° C), la femelle donne directement naissance aux larves. En effet, les femelles du puceron brun sont parthénogénétiques. Une génération se développe en 6-8 jours. La fécondité moyenne est de 47 larves.

La baisse de nourriture due au surnombre d’individus aptères ou à l’arrêt de développement végétatif entraînent la formation d’individus ailés qui coloniseront d’autres arbres ou le déplacement de colonies sur d’autres branches. Les colonies survivent alors à de faibles densités en attendant la nouvelle montée de sève.  Les fortes températures (supérieures à 30°C) ralentissent l’activité du puceron. Plus de 30 générations par an peuvent se développer.

Sur nouvelles pousses :  Des colonies de couleur marron foncé à noir qui se développent sur les nouvelles pousses génèrent un miellat qui attire les fourmis
La croissance des pousses est bloquée, elle se déforment et s’hypertrophient affectant le développement de l’arbre.

Sur feuilles : Les feuilles se recouvrent de colonies de pucerons, elles deviennent cassantes, ridées et se recroquevillent. La fumagine s’accumule sur le miellat, forme des dépôts sur les fruits affectant leur valeur commerciale.

Sur fleurs : Les fleurs attaquées ne s’ouvrent pas et avortent.

La lutte contre le puceron brun des agrumes nécessite un programme de lutte qui combine la prophylaxie et la lutte chimique.

1- Les mesures de prophylaxie : 

– Effectuer un traitement d’hiver avec une huile blanche afin de réduire le nombre de femelles hivernantes.
– Tailler pour aérer l’arbre et éliminer les pousses et les branches infectées l’année précédente.
– Eliminer les débris de taille.
– En cours de saison, utiliser un insecticide systémique pour contrôler les colonies aptères pour préserver d’autres arbres des individus aillés.

2- Traitement chimique :
2-1- Traitement d’hiver :
Ce traitement vise à réduire fortement les populations de femelles adultes hivernant dans l’arbre.
Nous recommandons d’appliquer une huile blanche.
Ce traitement provoque l’asphyxie des adultes hivernés et réduit l’intensité des attaques pendant la saison.

2-2- Nouaison :
A ce stade, les conditions climatiques sont favorables (température), les femelles donnent naissance à une population importante de larves parthénogénétiques.
Nous recommandons d’appliquer Actara, à la dose de 0.2 kg/ha en traitement foliaire ou 0.8 kg/ha en traitement au sol. Ce traitement permet de contrôler les individus de pucerons, sur les jeunes pousses et feuilles.
Ce traitement assure également le contrôle des mouches blanches, mineuses et thrips.

2-3. Grossissement :   
A ce stade, les conditions climatiques restent favorables au développement du puceron.
Nous recommandons une deuxième application d’Actara, à la dose de 0.2 kg/ha en traitement foliaire ou 0.8 kg/ha en traitement au sol. Ce traitement assure aussi le contrôle des mouches blanches, mineuses et thrips.

Début maturité :
A ce stade, vers le mois de septembre, les conditions climatiques redeviennent favorables. Les orages de fin d’été et du début de l’automne créent un climat favorable au développement de l’insecte.
Nous recommandons d’appliquer Engeo, à la dose de 0.2 L/ha. Ce traitement assure le contrôle du puceron, des mouches blanches et du thrips.
Le mélange d’Engeo avec Nutrel assure aussi le contrôle de la cératite.

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