Pou de San José

Le pou de San José (Diaspidiotus perniciosus) est une cochenille qui peut affecter plusieurs espèces végétales, parmi lesquelles le pommier et le poirier dont, elle peut toutefois occasionner des mortalités de branche, de dégrader la qualité des fruits.

Le pou de San José hiverne soit sous forme de larves L1 et  sous forme de femelles gravides. Les larves et les femelles hivernantes sont protégées sous boucliers.

Les femelles sont vivipares produisent des larves tous les jours pendant 6-8 semaines. La fécondité moyenne est de 400 larves.

Les larves passent rapidement au stade L2, qui dure 10-15 jours, puis L3 (6-10 jours), et enfin L4 (4-5 jours) donc le cycle de développement dure 30 jours à des températures comprises entre 30°C à 31°C. Les larves mobiles se déplacent pendant 2 à 3 jours pour trouver un site où elles vont se fixer sur le végétal, puis forment leur bouclier.

Le nombre de générations est de 2 à 4 générations par an.

Sur rameaux et branches:

Le Pou de San José est un insecte piqueur suceur, il s’attaque aux rameaux et les branches entraînent des déformations des organes avec les toxines injectés, des encroûtements sur les rameaux et les branches peuvent être observées.

Le Pou de San José, lors de forte attaque, il peut provoquer le dessèchement des rameaux et des branches infestés.

 Les jeunes poiriers et pommiers, par exemple, peuvent être tués en 2-3 ans.

Sur fruits : Les attaques se font généralement sur le bois mais, lors d’infestations sévères, les fruits et les feuilles peuvent être affectés. Dans les 24 h suivant la fixation d’une jeune larve, un halo rouge-violet se forme autour du fruit. Les tissus corticaux rouges gonflent par accumulation de sève. L’écorce se craquelle et des gommes sur le fruit apparaissent, ce qui provoque l’apparition d’une zone gélatineuse marron à noire. Une  forte infestation provoque l’arrêt de la croissance des fruits et des pertes de rendement en quantité et en qualité.

La lutte contre le Pou de San José est obligatoire, la lutte  doit faire appel à la combinaison de la prophylaxie et de la lutte chimique.

La lutte est obligatoire contre ce ravageur soumis à quarantaine.

Les mesures de prophylaxie :

  • Eliminer les branches et rameaux infectés.
  • Les traitements d’hiver réduit le maximum des formes hivernantes.
  • Eliminer les débris de taille et les bruler.
  • Traiter dès l’apparition de la première génération.

Traitement chimique :

Traitement d’hiver : Ce traitement vise à réduire fortement les populations des femelles adultes et des larves  hivernantes au niveau des branches et des rameaux.

Nous recommandons d’appliquer une huile blanche à la dose de 15 à 20 L/ha. Ce traitement provoque l’asphyxie des adultes hivernés et réduit l’intensité des attaques pendant la saison.

Nouaison : A ce stade, les conditions climatiques sont favorables, les larves de

L1enterent en activité et les femelles gravides donnent des larves qui vont chercher un endroit pour se fixer et se nourrir.

Nous recommandons l’application de Movento, à la dose de 0.96 à 100 ml/hl, ce traitement vise à contrôler toutes les formes de la cochenille, larve L1, femelle gravides et les larves mobiles de premier stade. Ce traitement permet aussi de contrôler les pucerons, thrips et le psylle.

Stade T- Grossissement des fruits : A ce stade, les risques de la cochenille sont toujours possibles, les conditions climatiques sont favorables. Les générations qui suivent peuvent être auront lieu.

Le vent est l’un des facteurs de dissémination de Pou de San José.

Nous recommandons deux applications espacées de 15 jours de Deltharin 2,5 EC, à la dose de 0.5 L/ha. Ce traitement permet de contrôler les premiers stades larvaires de la cochenille et d’assurer un traitement de nettoyage.

Nos solution

Movento®

Deltharin 2,5 EC®

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