Oïdium de la tomate

L’oïdium de la tomate est causé par deux champignons, Leveillula Taurica et Oidium neolycopersici.
Leveillula Taurica  est le champignon le plus fréquent sur la culture de la tomate.
L’oidium est une maladie qui se propage très rapidement ce qui peut rendre son contrôle difficile.
Il très important de traiter très tôt et très rapidement afin de circoncire la maladie et empêcher son développement.

L’oïdium de la tomate se conserve sous deux formes, sous forme de mycélium, dans les cultures (aubergine, piment) et les adventices (datura, chénopode…), et sous forme de cléistothèce dans les débris des végétaux. Lorsque les conditions climatiques sont favorables (températures entre 10° et 33°C et une humidité supérieure à 50%) les cleistothèces germent et donnent naissance à des conidies qui sont transportées par le vent ou la pluie. Les conidies germent sur la feuille et produisent un tube germinatif dans le tissu de la cellule. Après pénétration dans la feuille, le mycelium se développe et produit à son tour des conidies (sporulation) sur la face supérieure  de la feuille. C’est le cycle de la contamination primaire.

Les spores ainsi produites son disséminées par le vent ou la pluie dans toute la parcelle et contaminent les autres organes sains. C’est la contamination secondaire.

Sur feuille : apparition de taches jaunes pâles sur la surface supérieure de la feuille et d’un duvet blanc, plus au moins visible sur la face inférieure. En cas de forte humidité, le duvet blanc se développe sur la face supérieure. Ces attaques provoquent des nécroses et des dessèchements sur les feuilles qui sont atteintes.

Cette espèce s’attaque principalement aux feuilles et engendre leur mort.

La lutte contre l’oïdium nécessite un programme qui combine la prophylaxie et la lutte chimique

  • Mesures prophylactiques :
  • Pratiquer des rotations pour réduire l’inoculum dans le sol.
  • Réduire la densité pour bien aérer la parcelle.
  • Raisonner les apports en engrais azotés.
  • L’installation d’un système d’irrigation par gouttes à gouttes est recommandée.
  • Eliminer les mauvaises herbes qui peuvent être source de contamination.
  • Lutte chimique :

Repiquage – développement foliaire : à ce stade, si les conditions climatiques sont favorables au développement de la maladie (températures entre 10° et 33°C avec une humidité supérieure à 50%), nous recommandons d’utiliser Thiovit jet, à la dose de 5 kg/ha.

Développement foliaire – Floraison : à ce stade, et si les conditions climatiques sont toujours favorables, nous recommandons d’utiliser Stroby, à la dose de 0,2 Kg/ha.

Nouaison – Maturité : à ce stade, la culture a développé une masse foliaire importante créant  un micro climat favorable au développement du l’oïdium. Nous recommandons d’utiliser Priori opti, à la dose de 2,5 L/ha ou Score, à la dose de 0,5 L/ha. Ce traitement assure aussi le contrôle de l’alternariose.

Nos solutions

Priori Opti®

Stroby® WG

Score®

Thiovit jet®